Comme chaque année, l'École Nationale Supérieure de Danse de Marseille nous
a offert son spectacle.
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Plusieurs créations contemporaines nous étaient proposées en première
partie, suivie par Raymonda, ballet phare du répertoire classique.
Observatum, de Marcos Marco (danseur du BNM), interprété par les élèves du DNSP2. Les
élèves en noir et blanc se croisent et s’entrecroisent, dans un “pèle-mêle
tumultueux de mains, qui vous obligent à réfléchir”. Une belle joie de danser
s’en dégage. Les danseurs se montrent très à l’aise dans ce répertoire.
© Pascal Delcey |
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Comari, de Sara Lupoli, interprété par les élèves de DNSP1. Les quatre danseuses sur scène communiquent à leur manière, grâce à leurs mains, aux silences et aux
regards. Comari se veut un voyage à travers les mystères de la communication
non verbale.
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Optimist, de Diane Soubeyre, fait appel aux élèves de 3C1 et 3C2, qui en sont à
leur début en danse contemporaine. Chacun en dansant participe à l’osmose donné
par le groupe, pour finalement ne faire plus qu’un dans le mouvement. Et tout
le monde s’en sort à merveille.
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La chorégraphe nous l’explique elle-même “la pièce parle du temps et des
distances, des changements que tout le monde expérimente pendant le passage de
l’adolescence au monde des adultes”. Les élèves, visiblement ravis d’être là,
s’en donnent à cœur joie.
Vient ensuite Raymonda, ballet qui a bien sûr été revu et adapté pour les
élèves de l’école, par Omar Taiebi, Paola Cantalupo, et les professeurs.
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L’argument du ballet est en réalité assez simple : dans un château au
Moyen-Âge, Raymonda fête son anniversaire avec ses amis et sa famille, ainsi
que son fiancé Jean de Brienne, avant que ce dernier ne parte pour la guerre.
Durant son absence, le cheik Abderam tente de séduire Raymonda qui résiste.
Enfin, lorsque celui-ci quitte le château, Jean de Brienne rentre de la guerre,
et les deux jeunes gens peuvent célébrer leur mariage.
Cette version permet de faire danser tous les élèves, qu’ils aient 11 ans
ou 20 ans.
Le rideau s’ouvre sur les plus jeunes, qui très concentrées, nous offrent
jolis ports de bras et pirouettes appliquées.
S’en suit un premier acte qui est un régal d’élégance et de technique, où
chacun met du cœur à ce qu’il fait.
La danseuse interprétant Raymonda survol littéralement ce premier tableau,
et nous offre une variation du voile impeccable de précision et de
légèreté.
Sans oublier Jean de Brienne qui est un partenaire sûr, et un danseur
doté d’une belle élégance.
Dans le second acte les danseuses, très impliquées dans
leur danse, nous offrent des ensembles et des alignements dignes d’un corps de
ballet.
La variation du rêve, qui a judicieusement été conservée dans cette
version, est dansée avec beaucoup de lyrisme et de douceur par une jeune
courtisane.
Quant au danseur interprétant le bondissant Abderam, il fait preuve d’un grand engagement dans sa danse.
Enfin, le troisième tableau qui marque le retour de Jean de Brienne, clôt
avec brio ce spectacle.
C’est un festival de couleurs, de technique, et de joie de danser.
La variation de la claque, très bien dansée, marque l’apothéose de ce
ballet.
Chapeau bas tout d’abord à la danseuse dansant le rôle-titre, qui fit preuve
d’une technique sans faille tout au long du ballet et d’un réel sens de
l’interprétation.
Et félicitation ensuite à tous et toutes : chacun a su donner le meilleur
de soi-même, pour nous offrir un superbe spectacle de fin d’année.
© Pascal Delcey |
Claire Foucqueteau.
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