Comme tous les deux ans, le studio Art et danse a donné son
spectacle rassemblant tous les élèves.
Il faut savoir que la directrice de l’école, Anne-Sophie
Ouiba , est la mère d’Amandine Albisson, danseuse étoile de l’Opéra de Paris.
Cette dernière a la gentillesse de participer à chaque fois
au spectacle, offrant ainsi aux élèves la chance incroyable de partager la même
scène. La danseuse est venu cette année accompagnée d’Audric Bezard, premier
danseur de l’Opéra de Paris.
Les adieux à la scène d’Aurélie Dupont ont eu lieu le 18 mai
dernier dans l’Histoire de Manon, un
ballet de Kenneth MacMillan. Mais ce sont en vérité toutes ses représentations
qui étaient des adieux : chaque soir, son public lui a rendu un long hommage,
debout, ne cessant plus d’applaudir.
C’est donc sous le signe de l’émotion que s’est déroulé le
spectacle du 8 mai 2015.
Pour bien comprendre, résumons l’histoire. L’Histoire de
Manon est une adaptation du roman L’Histoire du chevalier Des Grieux et de
Manon Lescaut de l’abbé Prévost (1731).
A 89 ans, l’immense danseuse du Bolchoï Maïa Plissetskaïa s’en est allée.
La danseuse étoile eut une vie et une carrière pour le moins mouvementée.
Née en 1925, elle verra sa famille faire tristement les frais du joug
soviétique, alors qu’elle n’est encore qu’une enfant.
Au même moment, la future danseuse décide de consacrer sa vie à la danse.
Elle entre donc à l’Académie du Bolchoï, où elle fera toutes ses classes.
Elle entrera ensuite au théâtre du Bolchoï en 1943, et y dansera pendant
près de 50 ans.
Maïa Plissetskaïa impose très vite son style. Des bras sublimes de lyrisme,
dans la plus parfaite tradition russe, accompagnée d’une pointe de sensualité,
qui détonne dans ce régime totalitaire où tout est contrôlé.
La danseuse incarne tous les plus grands ballets du répertoire, même si
c’est véritablement dans le Lac des Cygnes qu’elle laisse un souvenir
inoubliable.
Mais Plissetskaïa rêve d’autre chose. Eprise de liberté, elle veut danser
Béjart, Balanchine, Petit, tous ces chorégraphes qualifiés de “modernes”, et
donc ennemis de la patrie soviétique.
En 1967, elle réussit à inviter au Bolchoï Alberto Alonso, fondateur de
l’école du ballet cubain, pour chorégraphier Carmen Suite. La sensualité à
peine dissimulée de la création fera scandale auprès du pouvoir.
A partir de cette époque, Maïa Plissetskaïa décide de mettre tout son
lyrisme et sa technique russe au service des “maîtres chorégraphes du XX ème
siècle”, comme elle aime les nommer.
Le Boléro est pour Maïa Plissetskaïa un véritable choc artistique. La
danseuse écrit à Béjart, qui accepte d’en faire son interprète. Le chorégraphe
lui créera ensuite Isadora, inspiré de la vie d’Isadora Duncan. Pour
l’anecdote, cette soirée de ballets déclenchera une ovation de 32 minutes dans
le théâtre du Bolchoï.
Son mari, le compositeur Rodion Shchedrin,
chorégraphiera “Anna Karenine” et “La Dame au petit chien”, monuments de la
littérature russe, qui lui vaudront de vives critiques.
Pour fêter ses 80 ans en 2005, Maïa Plissetskaïa, entourée de danseurs du
monde entier, avait interprété « Ave Maria », de Maurice Béjart.
Seule danseuse avec Galina Oulanova, à avoir obtenu le titre de prima ballerina assoluta, Maïa
Plissetskaïa restera à tout jamais l’étoile éternelle de la danse.
Le 23 mars dernier, une nouvelle étoile est venue s’inscrire
au firmament de l’Opéra de Paris. A 30 ans, Laura Hecquet a été nommée danseuse
étoile, à l’issue d’une représentation du Lac des Cygnes.
Retour sur son parcours.
Après des débuts dans une petite école du nord de la France,
la danseuse intègre le conservatoire régional de Paris, puis l’Ecole de danse de l’Opéra de Paris
en seconde division.
Une fois le ballet intégré, Laura Hecquet progresse et se
retrouve rapidement sujet.
Malheureusement, le passage vers le statut de Première
danseuse semble difficile. Les places sont chères, peu nombreuses. D’autant
plus qu’une méchante blessure tient la danseuse éloignée des studios durant de
longs mois.
Puis la chance semble enfin tourner. En décembre 2013, Laura
Hecquet se voit confier le rôle-titre lors d’une représentation de la Belle au
bois dormant, et remporte tous les suffrages. Son lyrisme et sa sensibilité ont
fait mouche.
Il y a quelques semaines, la compagnie de danse Alvin Ailey
a posé ses valises à Marseille.
L’occasion pour nous de revenir sur ce qui fait la
particularité (et le prestige !) de cette compagnie 100% américaine.
Un peu d’histoire pour débuter.
Alvin Ailey débute sa carrière de danseur à Broadway dans
les années 1950. Il se tourne ensuite assez rapidement vers la chorégraphie, et
crée sa propre compagnie, la Alvin Ailey American Dance, en 1958.
Parallèlement, Alvin Ailey continue de se perfectionner, et
prend des cours avec les plus grands noms de son époque, comme Martha Graham ou
Doris Humphrey.
En 1960 né le ballet Révélations,
qui devient immédiatement un succès mondial. Depuis, ce ballet est devenu la «
signature » de la compagnie.
La danseuse étoile Marie-Claude Pietragalla au théâtre !
Après l'avoir vu à la télévision dans Danse avec les Stars, Marie-Claude Pietragalla nous dévoile ses talents de comédienne au théâtre Rive Gauche. A l'affiche jusqu'à la mi-mars dans L'Elixir d'Amour elle joue aux côtés d'Eric-Emmanuel Schmitt et est dirigée par Steve Suissa.
Pour faire suite à l'article sur le concours de Lausanne (http://mademoiselledanse.blogspot.fr/2015/01/concours-de-lausanne-2015.html) j'ai fait une petite sélection de vidéos de lauréates !
Precious Adams lauréate 2014 du prix d’interprétation contemporaine :