La compagnie Julien Lestel donnait il y a quelques jours le
ballet Puccini, à l’Opéra de
Marseille.
Ce ballet est un ODNI, un Objet Dansant Non Identifié, où
les danseurs touchés par la grâce s’envolent sur les notes de Puccini.
Tosca, Manon Lescaut, Madame Butterfly ou encore La
Bohème... Julien Lestel a choisi de travailler autour des grandes héroïnes des
plus célèbres opéras du compositeur.
Ici, pas de soliste “étoile” accompagnée d’un corps de
ballet : ces airs d’opéra permettent de mettre en valeur chaque danseuse de la
compagnie. Toutes, en fonction de leur personnalité, interprètent une de ces
héroïnes, et sont mise en lumière dans un tableau du ballet.
© Cie Julien Lestel |
Personnage solaire ou bien haut en couleur, aucune danseuse
n’est oubliée.
Les danseurs quant à eux, sont loin de jouer un rôle de
simple faire-valoir. Ils portent littéralement le ballet par leur technique,
leur énergie, et leur musicalité.
L'apogée de ce spectacle est sans doute le pas de deux de
Julien Lestel et Fanny Fiat : au-dessus d’un tapis irisé reflétant la lumière
(une trouvaille scénique !), les deux danseurs sont lumineux de poésie.
© Cie Julien Lestel |
Difficile de revenir en détail sur chacun des tableaux. La
pièce se déroule comme dans un rêve, un souffle de musique où les danseurs nous
apportent leur bonheur d’être sur scène et de partager ce moment avec le public.
Il ne faut pas oublier de souligner les magnifiques costumes
Patrick Murru, qui participent à part entière à la beauté de ce spectacle.
Un regret ? Peut-être une absence de précision sur le
programme : pour les non-initiés au monde de l’opéra, il aurait été agréable de
connaître les noms des morceaux, afin de pouvoir mieux apprécier la danse.
Mais il ne s’agit que d’un détail, au vu de la beauté de ce
spectacle que l’on ne saurait que trop recommander.
Claire Foucqueteau
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