C'est un honneur pour moi que de faire partie de cette production et de pouvoir m'enrichir de ce nouveau langage corporel. Nous serons de nouveau en répétitions en avril (où nous aurons la chance de travailler avec Thierry Malandin en personne) et en mai prochain avant de nous produire sur scène les 31 mai, 1er et 2 juin prochain au théâtre de Metz Métropôle.
Le Ballet de l'Opéra de Metz est composé de 14 danseurs classique tous issus de différents horizons. Depuis quelques années le ballet connait le plaisir de recevoir des chorégraphes invités. Christophe Béranger, Ralf Rossa, Rodolphe Fouillot, Eric Belaud, Elodie Vela, et Kirsten Debrock sont déjà venu faire des reprises ou des créations pour les danseurs du ballet. Patrick Sailliot qui a été le maître de ballet au sein de cette compagnie pendant près de 35 ans continuera à remonter ses pièces et Laurence Bolsinger, nouvelle maitresse de ballet, fera ses débuts en tant que chorégraphe dans "Nuit dans les jardins d'Espagne" (musique Manuel de Falla) en juin prochain.
L'AMOUR SORCIER
L'amour sorcier se déroule chez les gitans d’Andalousie, dans une atmosphère de superstition et de sorcellerie. On y voit l’amour de Candelas et Carmelo troublé par l’apparition du spectre d’un jeune homme qui jusqu’à sa mort était le fiancé de Candelas. Le maléfice sera définitivement rompu lorsque Candelas parviendra à détourner l’attention jalouse du revenant vers une autre jeune fille.
En rapprochant les morts des vivants, cette légende recouvre d’autres récits traditionnels, tels ceux relatant l’invitation de défunts aux rituels célébrant l’avènement du printemps. Des cérémonies qui dans leur fonction de régénération du monde, utilisent le feu comme symbole de la suprématie de la lumière sur les ténèbres. Ce que rappelle la danza ritual de fuego composée par Manuel de Falla pour éloigner l’esprit jaloux et permettre à Candelas de vivre à la lueur d’un nouvel amour. A la suite de quoi le revenant se détachera d’elle pour convoler en noces funèbres avec une jeune fille sacrifiée.
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