Alvin Ailey à Marseille

Alvin Ailey enflamme le Silo

Il y a quelques semaines, la compagnie de danse Alvin Ailey a posé ses valises à Marseille.
L’occasion pour nous de revenir sur ce qui fait la particularité (et le prestige !) de cette compagnie 100% américaine.

Un peu d’histoire pour débuter.

Alvin Ailey débute sa carrière de danseur à Broadway dans les années 1950. Il se tourne ensuite assez rapidement vers la chorégraphie, et crée sa propre compagnie, la Alvin Ailey American Dance, en 1958. 

Parallèlement, Alvin Ailey continue de se perfectionner, et prend des cours avec les plus grands noms de son époque, comme Martha Graham ou Doris Humphrey.

En 1960 né le ballet Révélations, qui devient immédiatement un succès mondial. Depuis, ce ballet est devenu la « signature » de la compagnie.

Révélations ©  Paul Kolnik


Alvin Ailey a créé 79 ballets. Son style, inimitable, prend ses influences dans la danse moderne, le classique, ou même les comédies musicales de Broadway.

Malgré la disparition de son créateur en 1989, la compagnie poursuit son développement, et continue à s’enrichir de nouvelles chorégraphies, tout en parcourant les scènes du monde.

Lors de ses représentations marseillaises, 3 ballets ont été présentés. Hissy Fits (2006), Wings (2013), et Révélations (1960).

Les danseurs sont bien sûr rompus au contemporain, mais ils possèdent tous une excellente technique classique. C’est pourquoi il est difficile de décrire réellement ce que l’on ressent, tant leur puissance nous saisit, à peine ont-ils posé le pied sur scène.

Kirven James Boyd  © Andrew Eccle


Mais on comprend en voyant Révélations, qu’il soit devenu le ballet-phare de la compagnie.

Cette pièce synthétise à elle seule ce qui fait l’essence de l’Avin Ailey American Dance : technique, puissance, et humour (la fin façon comédie musicale est à ce titre particulièrement réussie).

Plutôt qu’une longue description qui risquerait d’être abstraite, voyez plutôt ce que tout cela donne en musique :

Révélations

Sinner Man (Révélations)

Wings





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire