Une
étoile s’en va, une autre apparaît.
Le
28 mars, la danseuse Isabelle Ciaravola faisait ses adieux à la scène après une
représentation d’Onéguine, de Cranko.
Le
5 mars 2014, à l’issu de ce même ballet, Amandine Albisson a été nommée étoile.
Originaire
de Marseille, la jeune danseuse a déjà eu un parcours bien rempli.
Elle
commence la danse avec sa mère Anne-Sophie ouiba qui enseigne à Marseille à
l’école Art et Danse Anne-Sophie le Studio.
Elle
entre à l’Ecole de danse de l’Opéra de Paris en 1999, puis dans le Corps
de ballet en 2006.
Coryphée
en 2009, Sujet en 2010, elle passe première danseuse en 2014, pour finalement
atteindre le titre suprême quelques semaines plus tard.
Au
fil des années, la danseuse obtient de nombreux rôles de solistes dans des
registres variés, de Suite en blanc (Lifar), à In the Middle,
Somewhat Elevated ( Forsythe). Mais c’est sa prise de rôle du rôle dans La
Sylphide en juin 2013, qui marque définitivement les esprits.
Le
public la plébiscite, et voit en elle un des espoir les plus prometteurs de la
compagnie.
Sentiment
qui sera confirmé le 5 mars dernier.
Voilà
maintenant des années que l’Opéra n’avait pas nommé une étoile aussi jeune,
prête à assumer tous les grands rôles du répertoire...Et cela fait du bien !
L’Opéra
à cette fois-ci misé sur un de ses espoirs les plus prometteurs. Nul doute
qu’avec sa technique hors paire et sa sensibilité, Amandine Albisson devrait
assurer avec brio les rôles qui lui seront désormais confiés.
Quant
à l’interprétation, chacun sait qu’elle mûrit au fil des années, et qu’elle est
à son point culminant au moment où le corps fatigue : qui peut réellement
comparer la prestation d’une danseuse en fin de carrière, à celle d’une
danseuse de 25 ans, au mieux de sa technique ?
Souhaitons
désormais à notre nouvelle Etoile le meilleur pour ces prochaines années !
Claire Foucqueteau
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